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Talent : Marta GUEMES BRINCK-ERIKSSON LY BB 09

29 février 2016 Talents
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D’origine espagnole, je suis arrivée en France à 18 ans, séduite par la dimension internationale de la filière EURINSA à l’INSA de Lyon. Dans une promotion intégrant la moitié d’étudiants étrangers, j’ai pu rencontrer des personnes issues de différents horizons et aiguisé ma maîtrise des langues. C’est probablement ici qu’est née mon envie inconditionnelle de voyages et de découvertes.

 

J’ai ensuite intégré le département Biosciences. Depuis toujours, j’étais attirée par le monde du vivant, sa complexité, ses capacités d’adaptation. J’ai alors appris le potentiel des bioprocédés dans les technologies de l’environnement, thématique sur laquelle je travaille actuellement. J’ai eu la possibilité d’effectuer un échange académique au Brésil à l’université de Florianopolis lors de ma 4ème année. Outre l’enchantement de la culture brésilienne, j’ai découvert une vraie passion pour la mer et l’écologie. A mon retour, j’ai suivi, en double diplôme à l’université Claude Bernard, un master de recherche en écologie et biostatistique. J’ai alors effectué un stage au sein de l’Université d’Auckland, sur les comportements des espèces natives d’oiseaux. C’est au cœur de la « city of sails », totalement tournée vers la mer, que j’ai découvert une nouvelle passion : la voile. Une croisière sur les côtes de l’ile du sud, la participation à diverses régates,… la première graine d’un projet futur était plantée…

 

Toutefois, de retour de Nouvelle Zélande, je posais mes valises à Grenoble au cœur des montagnes pour un travail d’ingénieur déchets au sein du bureau d’études GIRUS. Un an après, je changeais de crémerie et de thématique en intégrant le pôle internationale de traitement de l’eau du bureau d’études ARTELIA.

En permanente recherche de grands espaces au sein des montagnes, l’appel de la mer restait toujours comme une idée fixe qui attendait son heure. C’est au coin d’une conversation que l’on m’a présenté le projet associatif de l’école de voile des Glénans ; la possibilité d’effectuer une année de bénévolat pour se former au milieu nautique, passer le monitorat fédéral, puis encadrer des stages de voile croisière. Ni une, ni deux, j’ai pris mes dispositions pour finir mes missions au sein d’Artelia et mettre la première pierre à mon projet nautique en intégrant la base des Glénans en Irlande, face au mythique phare du Fast Net. Une occasion, pour moi, de coupler le voyage culturel, la pratique de l’anglais et l’apprentissage de la navigation dans des conditions difficiles. Après cette expérience formatrice techniquement et humainement, j’ai voyagé sur les côtes du Golfe de Gascogne avec mon bateau, un jouet 22, sans électronique, remis au goût du jour. Après cela, j’ai embarqué en bateau-stop au Portugal pour rejoindre ma terre originelle, les Canaries. Ces expériences nautiques m’ont permis d’aiguiser mon sens marin et d’apprécier encore et toujours la magie de l’horizon en mer.

 

Peut-être en manque d’ingénierie et de problèmes purement techniques, j’ai décidé de retourner - 2 ans après ma première expérience - à Artelia dans le même service international. La gestion de projets sur le dimensionnement d’unités de traitement de l’eau (potabilisation, épuration) dans les pays en voies de développement (Palestine, Tunisie, Liban, Pérou, Colombie…) m’a permis de coupler mon besoin incessant de mobilité et de nouveaux objectifs. Cependant, après un an, j’ai eu envie de reprendre le chemin de la mer et j’ai donc décidé de monter un projet sportif autour de ma passion.

 

J’ai alors acheté un voilier de 6.50 m pour participer aux régates de la classe Mini avec, en ligne de mire, la mini-transat 2017 qui consiste en une traversée de l’Atlantique en solitaire. J’ai pu intégrer le Centre d’Entrainement de Méditerranée à la Grand Motte pour parfaire ma connaissance de ce nouveau support et m’initier au monde de la course au large en solitaire. Mon employeur a immédiatement soutenu le projet m’accordant un aménagement de mon temps de travail et décidant de devenir le sponsor principal de mon projet sur les 2 prochaines années. En effet, outre les contraintes techniques et psychologiques de la navigation en solitaire, un budget bien ficelé et une communication travaillée sont les conditions sine qua non de la réussite d’un tel projet. Le soutien d’ARTELIA me permet d’envisager sereinement ma progression technique, mes premières courses et les recherches de sponsors complémentaires. Je participe donc début mars à ma première régate en solitaire, l’occasion de lancer vraiment le projet. Je vous invite à suivre l’aventure !!!

 

 

 

 

 




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